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Si nous commencions par un peu d'histoire.


C'est en Grèce antique que l'on peut situer les premières traces de l’activité de courtage matrimonial. La profession est alors une véritable institution, au nom de l'importance d'assurer la perpétuité de la famille. Dans le monde romain, le relâchement des mœurs à la fin de la République ainsi que la baisse considérable du nombre de mariages permet la floraison des courtiers.


Le courtage matrimonial reste aux mains des entremetteurs jusqu’au 19ème siècle. A partir de là, notamment en ville, des agents d’affaires proposent à leurs clients des services de tous types, dont matrimoniaux. Les premières feuilles matrimoniales sont donc celles que publient la plupart de ces officines qui se développent considérablement. En effet, suite à la révolution, le mariage devient un contrat passé entre deux individus libres et égaux devant la loi. Aussi le contrat de courtage se conçoit-il plus aisément. A partir de 1870, l’essor des agences matrimoniales est spectaculaire. L'instauration du divorce en 1884 accentua le phénomène. En 1911, un juriste les évalue à plus de 150 dans la seule capitale, et l'on en compte au moins une dizaine dans chaque grande ville de province. Tous les styles sont représentés, depuis les maisons élégantes de Passy, où l'on fait commerce d'assortir le beau monde, jusqu'aux officines miteuses des faubourgs, tenues par des marieuses à châles noirs. Les maisons sérieuses ne font rien payer d'avance, mais se servent sur la dot, généralement entre 5 et 10 % du montant.


L'explosion de la presse tout au long du 19ème siècle permet le développement de revues spécialisées. C’est le début de l'annonce matrimoniale. La pratique de la petite annonce se structure. La forme est assez codifiée : un intitulé, suivi d'un autoportrait, suivi de la formulation des attentes au cœur de l'annonce. L'élan est pris dès le début du siècle sous influence anglo-saxonne, mais c'est véritablement après la Première Guerre Mondiale que le phénomène s'amplifie. Le contexte démographique et les bouleversements des mœurs donnent naissance à diverses initiatives locales de création de presses matrimoniales favorisant le mariage. Les abonnés y rédigent une annonce anonyme et laissent le journal faire transiter leur correspondance vers tel ou tel autre abonné. C'est par le biais de la presse que se créée une première forme de réseau social virtuel. A partir de la Seconde Guerre Mondiale, les agences matrimoniales commencent à reprendre de l’ampleur avec des maisons spécialisées ou des bureaux de renseignement.


L'apparition de nouveaux moyens de communication à la fin du siècle révolutionne la petite annonce. Les sites de rencontres, apparus aux États-Unis dans les années 1990, ont connu une ascension fulgurante. La tendance de ces dernières décennies est à l'hyperspécialisation par rang social, goûts culturels, religion, couleur de peau ou provenance géographique. La tendance est au profil ciblé, peu de place au hasard, les sites de rencontre se font de plus en plus thématiques pour déjouer la concurrence qu'il ne manque pas de se faire. La petite annonce est devenue une vitrine outil pour rencontrer celui ou celle qu'on ne rencontre pas dans la vie quotidienne mais de moins en moins un futur conjoint.


Après avoir subi une perte de vitesse en raison des nombreux sites de rencontres, certaines agences matrimoniales se sont remises en question afin de proposer du réel face au virtuel. Elles se modernisent, séduisent, emploient des outils basés sur la psychologie et surtout promettent un suivi sérieux en prenant en compte les attentes réelles de ses membres.


L’Agence 1+1 croit en se renouveau de l’agence de rencontres. Une agence où l’humain sera au cœur du travail. Nous serons à vos côtés pour vous écouter, vous conseiller et vous accompagner dans votre souhait de s’ouvrir aux autres et d’avancer. Trouvons aujourd’hui votre Amour pour demain.

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